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			Un bilan de la Faculté quelque peu distrait...
		le 13 octobre 1997 B. C. département d’Ethnologie à l’Équipe décanale de la Faculté des Lettres. Objet : Bilan et perspectives pour le prochain contrat quadriennal La lecture du bilan pour le prochain plan quadriennal appelle les remarques suivantes : 1°) Le département d’ETHNOLOGIE n’y est pas mentionné (3 thèses soutenues au cours du plan écoulé, une en expertise, 12 doctorants en 1996-97, 14 inscrits en D.E.A. cette année...) 2°) Il manque à ce document ce qui fait l’essentiel d’un bilan scientifique. C’est-à-dire et d’abord, non pas des phrases mais des preuves. Il nous est ainsi explicitement demandé sur le formulaire adressé par le Ministère de distinguer “en premier lieu [dans la liste des “publications majeures”] “celles qui ont été acceptées par un comité de lecture” ainsi que les “conférences invitées et les autres conférences dans les réunions internationales ou nationales”, Cette demande n’est évidemment pas gratuite puisqu’elle constitue la base objective de toute évaluation scientifique. 3°) Où se trouvent donc, alors que nous avons exclu de notre bilan les publications locales et les rencontres locales, les quatre pages qui listent notre activité scientifique sous ce titre ? 4°) Je veux bien que le fait d’avoir ouvert un DUFA à Mayotte constitue une réalisation scientifique de première force et, à la rigueur, qu’on retire l’impression, à la lecture de votre bilan, que les Sciences de l’Education et le CIRCI - pour une raison que je n’arrive pas à comprendre d’ailleurs - soient les unités-phares de la Faculté des Lettres, à condition qu’une petite place soit réservée aussi à ceux qui, pendant ces quatre années, n’ont pas moins démérité que leurs collègues des Sciences de l’Education. 5°) Alors que le projet de DEUG est inscrit depuis 1987 au contrat quadriennal, comment ne pas interpréter les conditions que vous mettez à son ouverture comme un enterrement ? Le déficit en personnel IATOS n’a pas empêché l’ouverture dans le cours du plan 1993-1997 : - d’une licence d’Allemand, - d’une maîtrise d’Espagnol, - d’une maîtrise de Sciences de l’Education, - d’une filière Français langue étrangère, - d’un DESS de Sciences de l’Education, - d’un DESS de Communication d’entreprise... Faut-il en conclure qu’un projet qui n’a pour lui que son intérêt pédagogique n’a aucune chance de prospérer ? 6°) La Psychologie, tant en pédagogie qu’en recherche, est passée à la trappe de votre bilan et de vos perspectives, alors que la Faculté des Lettres compte parmi ses membres un Maître de Conférences. [...] 8°) Les relations que le C.A.G. entretient avec Madagascar (depuis 1985 !) sont ignorées, ainsi que notre coopération avec les universités malgaches, avec Maurice et avec les Comores. 9°) Je m’étonne enfin que nous n’ayons eu aucun soutien de secrétariat pour dactylographier les documents que le Ministère nous a adressés. J’ai moi-même rempli à la main les formulaires. Ce qui ne me dérangerait nullement si la Faculté n’avait (sauf erreur) recruté du personnel pour la saisie de ces informations et si nous étions tous logés à la même enseigne : en allant rechercher au BTCR les prescriptions citées au point n° 2, j’ai constaté la présence sur un ordinateur d’un dossier “CNRS [N14]”... Je demande que le formulaire de demande de renouvellement de notre Equipe d’accueil (EA 10) soit dactylographié. 10°) Je demande que la présente note soit annexée au procès-verbal de la réunion à laquelle nous sommes convoqués ce 13 octobre. B. C. Copie : Présidence de l’université Vice-Président du CEVU.
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