Il sagirait, pour ceux dentre nous qui se voient mal représentés pour cinq ans par léquipe qui vient dêtre mise en place et qui nacceptent pas le fait accompli, de manifester leur opposition :
- aux moyens qui ont présidé à lélection du nouveau Doyen (aucune concertation, aucun programme...)
- et aux conséquences que cette élection entraînera nécessairement pour notre Faculté.
Il est vain despérer dans les élections de novembre qui verront lélection dun nouveau Conseil.
En effet, dans la cohabitation qui sinstallerait (dans lhypothèse optimiste où ceux qui souhaitent le changement réussiraient à obtenir une majorité) laction du Doyen, au carrefour dinformations dont il est souvent le seul ou le premier à disposer, pourra difficilement être neutralisée, quelle que soit la composition du nouveau Conseil.
Les intérêts de ceux qui viennent délire la nouvelle équipe décanale seront donc beaucoup mieux et beaucoup plus efficacement représentés que les nôtres. Tant par la position stratégique de léquipe décanale que par le temps doccupation des locaux administratifs de ces collègues - dont cela semble être la principale activité - alors que nous investissons dans la recherche et dans la préparation des cours la part majeure de notre temps et de nos énergies.
Aucune solution ne pouvant venir de lintérieur, ne pas accepter le fait accompli peut consister à manifester publiquement, en faisant savoir que des enseignants de la Faculté des Lettres, eux aussi pourvu dun mandat (Directeurs de dpt, de labo, etc.) et donc davantage représentatifs quune simple liste denseignants protestataires, ne travailleront pas avec la nouvelle équipe décanale :
- le refus dun certain nombre dentre nous de cautionner une équipe sans légitimité scientifique,
- et la volonté de constituer pour le futur des équipes cohérentes et représentatives.
B. C.
Département d'Ethnologie