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le 1er août 1994
B. C.
Professeur des universités
Directeur du dpt dEthnologie
à
M. [N5]
Associate Professor of French
Department of Humanities
University of Mauritius
Cher Collègue,
Je profite des vacances australes pour tenter de régler une question qui me tient à coeur : savoir pourquoi le projet que je vous avais soumis et pour lequel javais réuni, à la Réunion et aux Comores, un nombre conséquent denseignants et de chercheurs nest pas arrivé dans les délais réglementaires et sous la couverture officielle à Montréal.
Contrairement à ce que javais dabord cru, la raison nen est pas une banale négligence administrative [...], mais bien une rétention abusive dun projet scientifique par des administratifs. Je vous expliquerai tout cela de vive voix.
Ceci nest évidemment quune péripétie dont le dénouement relèverait dune instance appropriée, lessentiel étant le sujet de notre projet de recherche. Jy consacrerai notamment un séminaire de Troisième Cycle au cours de la prochaine année universitaire, séminaire dans lequel interviendront différents collègues, économistes et sociologues, notamment.
Je dois vous dire que cet échec absurde, puisque nous navons pas eu la possibilité de concourir, a causé une certaine consternation parmi les collègues avec qui javais mis le projet au point. Et je suis personnellement navré que nous soyons privés de moyens qui auraient permis de mettre sur pied une collaboration scientifique régulière, aujourdhui inexistante, entre nos deux universités.
Avec mes sentiments dévoués,
B. C.
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