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		Le meilleur argument pour venir enseigner à la Réunion, c'est... de s'y trouver déjà
			le 1er juin 1994 B. C. à Madame [N6] Résidence XX 9, rue de XX 97400 Saint-Denis Chère Collègue, Les circonstances de recrutement d’un A.T.E.R., telles que vous les rapportez dans votre lettre du 18 mai - qui me parvient aujourd’hui 1er juin - suffisent à lever l’apparente contradiction - où vous voulez voir un désaveu non justifié de vos compétences - qu’il peut y avoir à recruter un candidat par une telle procédure et à lui en préférer un autre quand le poste est mis au concours. Dans le premier cas, le poste n’ayant pas été pourvu, il s’agit de pallier une absence ou une défection qui se révèle la campagne de recrutement une fois close. On a recours, alors, et nécessairement, à un recrutement de proximité et à une procédure courte quand la procédure de recrutement habituelle permet, elle, de toucher tous les candidats potentiels sur le territoire national. Idéalement ; car l’éloignement réunionnais dissuade ceux qui peuvent espérer un recrutement métropolitain. - Ce qui explique que le meilleur argument pour venir à la Réunion, c’est de s’y trouver déjà. Quand donc, par exception, un candidat métropolitain avec des titres scientifiques reconnus présente une biographie et des intérêts scientifiques dans les îles de l’Océan Indien et à la Réunion en particulier, il s’impose naturellement. Avec une évidence sanctionnée par l’unanimité du classement à son avantage. (Si une réserve a été émise au cours des débats sur le fait de ne classer qu’un seul candidat, elle concernait le risque encouru, en cas de défection du candidat retenu, d’une mise en question par le Ministère d’un poste une nouvelle fois vacant). Veuillez croire, Chère Collègue, à l’expression de mes sentiments dévoués. B. C. (Tu recevras copie par voie administrative)
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