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		Dispersion des archives du laboratoire d'Anthropologie
	le 7 mars 2001 B. C. Département d’Ethnologie aux Membres du Conseil de Faculté Cher (e) Collègue, Les " questions diverses " d’un prochain Conseil de Faculté feront apparaître la question du déménagement des archives, de la bibliothèque et du matériel du C.A.G. créé en 1985 par Paul Ottino, c’est-à-dire : de cinq ou six cents livres, de plusieurs collections de revues spécialisées, de quatre armoires de mémoires et de thèses, d’un important matériel informatique, vidéographique et photographique ainsi que d’une correspondance, sur quinze années, avec des collègues métropolitains ou étrangers (pour ne parler de mes archives scientifiques personnelles). La question est de savoir s’il y a une place pour l’Ethnologie et l’Anthropologie à l’université de la Réunion qui a été la première université française à délivrer la Licence d’Ethnologie et qui a été la première filière de l’université à délivrer des thèses. C’est cette question que je viens de poser au Ministère à la faveur de l’"état des lieux " des Sciences humaines que le Premier Ministre vient de demander à [un] collègue (Le Monde du 1er février 2001), avec qui je dois siéger prochainement dans un jury d’HDR. Le document ci-joint, dresse un bilan de notre activité scientifique et formule une demande de réhabilitation – c’est le mot – du C.A.G. J’ai personnellement trouvé l’asile politique, vous le savez peut-être, au C.R.L.H. qui compte plus de vingt chercheurs et je n’ai pas l’intention de demander à ceux qui m’ont offert l’hospitalité de nous servir aussi de garde-meubles. Les locaux qui doivent être déménagés servent de salle de documentation pour les chercheurs, de salle de montage pour les films numériques que nous réalisons, de salle de cours pour les séminaires de Troisième Cycle, de lieu de rencontre et de discussion pour les doctorants que j’encadre ainsi que de lieu d’accueil pour les missionnaires et les collègues étrangers qui nous rendent visite. Avant de casser les murs et de déménager caisses, armoires, matériels, chercheurs et doctorants ne serait-il pas plus sage d’attendre le retour des demandes d’habilitation au Ministère (soit la fin de l’année universitaire) qui fera apparaître, en effet, s’il faut tirer un trait sur la recherche en sciences humaines à la Réunion ? Bien cordialement, B. C.
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