I - ANTHROPOLOGIE GÉNÉRALE
I - AUX ORIGINES DE L'ANTHROPOLOGIE - p. 9
La naissance de l'anthropologie est associée au choc de la découverte d'un monde ignoré des Écritures et de la Cosmographie. Choc dont Voltaire pourra écrire : « C'est ici le plus grand événement sans doute de notre globe, dont une moitié avait toujours été ignorée de l'autre. Tout ce qui a paru grand jusqu'ici, semble disparaître devant cette espèce de création nouvelle ».
La révélation des Indiens du Brésil est exemplaire de cette invitation à penser l'homme autrement. L'un des découvreurs de ces hommes « nus, féroces et anthropophages » écrira à ce propos une relation qui sera qualifiée, plusieurs siècles plus tard, de « bréviaire de l'ethnologue ».
La découverte de l'autre homme (les Indiens du Brésil)
1 - La découverte de l'autre homme : Une « tant étrange tragédie », le cannibalisme rituel dans le regard des voyageurs du XVIe siècle (introduction) - p. 45
2 - Ethnographie Tupinamba (1) - p. 55
3 - Ethnographie Tupinamba (2) - p. 77
La Découverte oblige au constat de la différence culturelle et de la diversité des hommes. La Conquête, choc de deux écosystèmes, c'est la rencontre brutale de deux rameaux de la famille humaine ayant divergé depuis « un laps de siècles qui se perdent dans la nuit et l'abyme des temps » - avant la révolution néolithique, en réalité, voici au moins 15 000 ou 25 000 ans (si l'on prend en compte la date du peuplement de l'Amérique). Deux rameaux ayant évolué au plan culturel, génétique et immunologique en fonction de contraintes environnementales et démographiques propres. La poussée des « fermiers », causée par les formes de stratification des sociétés eurasiatiques, est ainsi à l'origine des « grandes découvertes » qui se feront au détriment des sociétés amérindiennes. A l'avantage matériel des découvreurs : spécialisation sociale, cumulation technique et sélection immunitaire. Ceux-ci rencontrent en effet des hommes qui ont quitté l'Asie avant la transition néolithique et dont le profil immunitaire n'a pas évolué, comme le leur, au contact des animaux domestiques. Les zoonoses seront ainsi les auxiliaires mortifères de prédateurs ayant quitté « l'enclos de l'Europe », portés la nécessité et par l'appât de l'or.
II - LA TRANSITION NÉOLITHIQUE
1 - L'invention néolithique ou : le triomphe des « fermiers », suivi de : La révolution néolithique et le choc biologique de la Découverte - p. 101
2 - Qu'est-ce que l'anthropologie politique ? (1) - p. 123
3 - Qu'est-ce que l'anthropologie politique ? (2) L'origine de l'inégalité - p. 139
L'organisation politique produite par la révolution néolithique se caractérise par la consécration d'un aîné ou d'un « prêtre » dans la fonction de médiateur avec les puissances de la fécondité. Dans les sociétés où la terre est commune et redistribuée en fonction de critères démographiques, le système politique courant est une chefferie lignagère à structure polygamique de type « royauté sacrée ». Dans les sociétés où il y a appropriation et transmission généalogique des terres, une féodalité accompagnée de servage se met en place qui annexe le pouvoir religieux. Ce modèle d'appropriation et de transmission verticale, concurrentiel, spécifique de la gestion de la rareté, caractérise les sociétés eurasiatiques. (Cette divergence est fondamentale pour l'histoire comparée des sociétés et la compréhension de leur confrontation.)
Qu'elles soient communautaires ou inégalitaires, les sociétés néolithiques partagent des universaux rituels ayant la reproduction de la nature domestique pour objet.
4 -Pourquoi « le sang de la circoncision emporte la vie des rois », sur une relation entre la périodicité initiatique et la périodicité de la souveraineté dans la « royauté sacrée » - p. 153
5 - Dessin du dessein : esquisse d'une représentation spatiale et politique de la royauté sacrée - p. 195
6 - Le rituel et le politique - p. 213
7 - « Authentique ! Sans papier ! » - p. 263
5 - Aristophane et le Carnaval - p. 277
III - LA CRISE DES RITES NÉOLITHIQUES
Aux débuts de l'ère chrétienne, on estime la population mondiale (ces estimations pouvant varier du simple au double), qui a décuplé depuis la transition néolithique, à 190 millions d'individus. Il y a une (relative) saturation humaine dont lécho se manifeste dans les préceptes de ces philosophies qui, dans une société foncièrement inégalitaire, prônent labstinence (« Le monde est déjà plein et ne nous contient plus ») et qui annoncent un monde meilleur dans laprès-vie. La critique envers les rites de fécondité se développe quand ceux-ci ne sont plus en mesure dassurer la prospérité pour tous. Les religions du salut et les cultes qui mettent en scène une union mystique de lhomme et du dieu apparaissent à cet égard comme une idéologie qui assure la cohérence du monde en dépit des apparences et qui permet dajuster la population aux ressources. Le crédit sur le futur en quoi consiste la croyance en cause légitime un message de résignation sociale et une leçon de malthusianisme.
1 - Le Christ et le mock-king : Notes pour une lecture anthropologique de la Passion- p. 295
2 - Note sur le destin marial du prêtre : l'ascèse terrestre de l'homme de Dieu - p. 313
3 - Penser la régularité : la forme et le temps dans la société traditionnelle - p. 321
4 - Morale et handicap : la reconnaissance de la forme humaine - p. 333
En élargissant la communauté humaine et en donnant une direction au temps, accomplissement de la Parousie, le message chrétien est voué à l'exportation. Leçon de mesure et, en dernier ressort, d'administration des choses, le dogme théorise, en réalité, la philosophie de la société stratifiée : monogamie, concurrence, travail. C'est ce modèle qui est porté par ses missionnaires.
5 - Que signifie « porter la bonne parole » ? Mission et colonisation - p. 347
La stratification sociale fait apparaître une spécialisation qui a pour objet le commerce des produits du sol, puis des produits manufacturés par la spécialisation professionnelle, ou importés. Ce métier des échanges, sous-produit génétique de la transition néolithique, peut rester tel. Mais il peut engendrer, aussi, un mode de gouvernement spécifique qui concurrence ou se subordonne le système politique asservi à l'exploitation de la terre. C'est, selon Plutarque (pour prendre des exemples ici évoqués), l'opposition des rois d'Athènes et des Trente au commerce et à l'activité maritime ; c'est, en Chine selon las Cortes (1625), l'opposition des rois à l'exploitation des mines d'argent, privilégiant la production agricole en limitant la création de moyens monétaires. La féodalité chinoise, comme la féodalité européenne, est fondée sur la captation des revenus de la terre et la Révolution française illustrera cette opposition des valeurs et des modes de gouvernement.
Point : L'invention néolithique : prérequis et corollaires (l'invention néolithique et l'Eurasie) - p. 367
III - LES ÉMOTIONS, QUELQUES FONDAMENTAUX
1 - Archéologie des émotions (1) : G.-B. Duchenne de Boulogne - p. 379
- Archéologie des émotions (2) : L'Expression des émotions chez l'homme et l'animal, Ch. Darwin - p. 397
- Archéologie des émotions (3) : Les fondements neurologiques de l'expression des émotions et de la communication - p. 409
2 - L'« effet McClintock » et effets apparentés : oscillateurs couplés, synchronisation, société... - p. 425
3 - La chimie du rire : sur la sagesse vitale - p. 441
4 - De Bièvre à Brisset : du calembour de salon au calembour cosmique - p. 501
5 - Quelques données sur la prohibition de l'inceste : sur la culture de l'espèce - p. 515
6 - Transmettre le patrimoine génétique, transmettre le patrimoine économique : paradoxes de la reproduction - p. 527
Si le socle émotionnel de l'humanité est commun, ses expressions sont diverses
Un dossier exemplaire à ce titre, celui de la différence des sexes, est ici retenu. Outre son intérêt propre, il manifeste comment le substrat économique et culturel influe sur les codes émotionnels et les modes de vie. Une spécificité de l'expansion européenne tient dans sa culture de la liberté et dans la fonction motrice des potentialités individuelles qu'elle développe. Dans une économie fondée sur la production de biens, cette culture de la liberté informe le droit. « Tout ce qu'un homme peut faire, une femme peut le faire » : le matériel se subordonne le symbolique.
IV - LA DIFFÉRENCE DES SEXES, ÉTAT DES LIEUX
1 - La « culture des analgésiques » et l'individualisme : quelques données pour une approche anthropologique et culturelle de la douleur - p. 545
2 - Du mythe au roman, de la Patrie à la Filisterie : l'éducation selon Witold Gombrowicz - p. 555
3 - Quelques données ethnographiques sur l'homosexualité initiatique (1), (2) et (3) - p. 569
4 - L'Unique et sa propriété - p. 659
5 - La moitié du ciel - p. 665
6 - Du stéréotype à l'éthotype, poncifs sur la pariade humaine
- p. 681
La modernité est caractérisée par l'industrialisation de la production de biens. Dans cette production de biens, le maître-mot est l'innovation technique. La progressivité naturelle du progrès est associée à la jeunesse qui fait bourgeonner les structures lignifiées du savoir de la génération qui l'a précédée. Pure puissance et jouissance de la forme, l'invention est un jeu d'enfant.
7 - La techno-structure par l'exemple : neutralisation des fonctions et des genres - p. 711
8 - Loi du renouvellement technique et conséquences... - p. 745
9 - Du « mariage arrangé » à l'« amour-passion » : sur le destin d'un trait de l'échange matrimonial
dans le Roman de Tristan - p. 785
10 - Roman, romance et déréliction significative - p. 795
11 - Hormones et territorialité : la dominance à l'épreuve de la différence (1), (2) et (3) - p. 805
11 - Média-langue et culture-jeunesse (1), (2) et (3) - p. 833
V - LE DROIT AU SOL
Dans la recension des servitudes de la forme humaine, le droit au sol est premier.
1 - Droit au sol et mythes d'autochtonie, suivi de Note sur le Ménéxène de Platon : l'oraison funèbre et le discours identitaire - p. 877
2 - Habiter, cohabiter : sur l'exemplarité - p. 897
VI - LA RECONNAISSANCE DE LA FORME HUMAINE
1 - Figures de l'altérité, de la morale et du droit - p. 927
2 - « Et ta sur ! » Différence des sexes et territorialité - p. 941
L'activité commerciale fait découvrir, banalement, une nouvelle acception de la valeur associée non plus simplement à l'usage (je consomme) mais à l'échange (j'achète ou je produis pour vendre). Cette évolution est en mesure de transformer radicalement les rapports sociaux et l'organisation de la société, comme on peut le constater avec l'histoire de la Grèce ancienne ou de Rome. Une spécialisation auxiliaire de l'exercice de la valeur d'échange porte sur le commerce des moyens d'échange, c'est le crédit et la banque. « Dieu, explique Jacques de Vitry, a ordonné trois genres d'hommes, les paysans et autres travailleurs pour assurer la subsistance des autres, les chevaliers pour les défendre, les clercs pour les gouverner, mais le diable en a ordonné un quatrième, les usuriers. Ils ne participent pas au travail des hommes et ils ne seront pas châtiés avec les hommes mais avec les démons » (The « Exempla » or Illustrative Stories from the « Sermones vulgares » of Jacques de Vitry, Londres, [1890], 1967, n° 59, 14). Cette fonction auxiliaire est éminente et constitutive de l'ordre marchand (qui a « soumis la campagne à la ville [
] mis les pays barbares ou à demi barbares dans la dépendance des pays civilisés, les peuples de paysans dans la dépendance des peuples de bourgeois, l'Orient dans la dépendance de l'Occident », a pu écrire Marx en 1848)
3 - Variations sur le prochain - tour du propriétaire (1) (presse) - p. 949
4 - Variations sur le prochain - tour du propriétaire (2) - p. 953
5 - Quand la théorie de la société est la théorie du marché (1) : quand la discussion sur la forme humaine
est alimentée par un problème d'énergétique - p. 963
6 - Quand la théorie de la société est la théorie du marché (2) - p. 969
7 - Les « Trente glorieuses » et les trente pleureuses (1) - p. 977
8 - Les « Trente glorieuses » et les trente pleureuses (2) - p. 987
9 - De Tati à Tati (1) - p. 995
10 - De Tati à Tati (2) - p. 999
11 - Un point aveugle du génie libéral
- p. 1009
12 - Territoire, proxémie, proximité : le proche et le lointain - p. 1019
13 - Appartenance commune : Unité et communication (1) - p. 1031
14 - Appartenance commune : Unité et communication (2) - p. 1039
15 - Vivre (s'invétérer) et communiquer (se confondre)
- p. 1043
16 - « Guetteurs au créneau » - p. 1047
17 - Othello ou la tragédie de l'apparence (1) - p. 1055
18 - Othello ou la tragédie de l'apparence (2) - p. 1065
19 - Phénotypes et stratification sociale : naturalisation du droit et libre-reconnaissance - p. 1075
20 - Une mutation politique engendrée par la division mondiale du travail - p. 1083
21 - La crise des sociétés multiculturelles (1) - p. 1093
22 - La crise des sociétés multiculturelles (2) - p. 1103
Le questionnement sur la diversité des cultures fait apparaître deux grands types de réponses adaptatives. Tous les hommes, en effet, à des titres variables, usent de vérités matérielles, empiriquement éprouvées, essentielles à leur survie, et sacrifient à des vérités rituelles qui conceptualisent et qui sanctifient ce qu'ils sont et ce qu'ils font. Après ce parcours illustrant le drame de l'histoire, on conclura provisoirement cette initiation à la recherche anthropologique par la présentation de dossiers qui montrent que la voie rationnelle, sous l'empire de la nécessité ou dans la soumission à la structure du réel, constitue la seule voie de recours pour comprendre et (éventuellement) maîtriser le cours des choses. C'est le clinamen de l'esprit humain d'embrasser la nécessité.
On évoquera dans les pages qui suivent, à l'aventure des enquêtes de terrain ou de recherches documentaires, quelques « dossiers » exemplaires à la compréhension du réel et à la ressource de l'homme dans son environnement pouvant servir, mutatis mutandis, à l'édification d'aujourd'hui :
- politiques : la démocratie grecque et son idéal d'égalité propre à unifier les contraires (« l'égalité ne produit pas de guerre » disait Solon) ;
- calculateurs : quelques techniques de mesure du monde et du temps ;
- matériels : à propos de la maîtrise de la domestication des céréales ;
- artistiques : les mathématiques naturelles appliquées à l'art (l'art du kolam en Inde)
VII - RAISON(S) GARDER
1 - « Il faut se battre pour la constitution comme pour le mur de la ville » : sur le contrat démocratique - p. 1119
2 - Rire et démocratie : la comédie d'Aristophane - p. 1129
3 - La mesure de monde : Eratosthène et Ptolémée - p. 1145
4 - Les calendriers - p. 1165
5 - Kolam (1), (2), (3) et (4) - p. 1177
6 - L'Âme du Mil : sur l'agronomie traditionnelle - p. 1245
7 - Riziculture traditionnelle et système de riziculture intensive (S.R.I.) dans la vallée de la Manañano - p. 1257
8 - Le territoire de la langue : les deux natures - p. 1267
9 - « Foi d'animal ! » : Vérité du bestiaire dans la fable et le conte - p. 1285
10 - Avant Babel : Génétique des populations et systématique des langues : la langue mère - p. 1297
II - ANTHROPOLOGIE RÉGIONALE
I - Histoire régionale : les compagnies des Indes orientales (« Les Compagnies des Indes : Histoire et Anthropologie »)
1 - Présentation du dossier - p. 1323
2 - Fragments d'histoire : la découverte de l'Inde par les Européens - p. 1329
3 - Les compagnies des Indes orientale, une introduction : Duplex et La Bourdonnais - p. 1343
Madagascar, sur la route des Indes :
1 -La Case, les Sorabe, l'Histoire - p. 1357
2 - Les compagnies de commerce et la première colonisation de Madagascar - p. 1371
3 - La Compagnie française des Indes orientales de 1664 - p. 1381
4 - Madagascar : l'« Originaire », l'« Engagé » et l'« Habitant » - p. 1395
5 - La fonction missionnaire : sur la mission lazariste à Fort-Dauphin (1648-1674) (1) - p. 1413
6 - La fonction missionnaire : sur la mission lazariste à Fort-Dauphin (1648-1674) (2) - p. 1435
L'Inde :
1 - Les indiennes - p. 1447
2 - L'organisation sociale : des corps de métiers - qui sont aussi des castes - p. 1461
3 - Le contact des religions - p. 1471
4 - Roberto de Nobili et la « querelle des rites Malabares » - p. 1481
Les compagnies de commerce et Bourbon :
1 - Les compagnies des Indes et Bourbon - p. 1503
2 - Les Compagnies des Indes et l'esclavage à Bourbon :_ traite atlantique et traite orientale (1) - p. 1513
3 - Les Compagnies des Indes et la question de l'esclavage : traite atlantique et traite orientale (2) - p. 1535
4 - « La peine d'estre habitant »
Bourbon et le café - p. 1547
5 - Le statut juridique de la terre à Bourbon - p. 1557
6 - L'expansion européenne et les Compagnies des Indes
(les Découvertes, l'Intérêt, l'Hérésie_et les trois ordres de la Féodalité) - p. 1565
II - Hindouisme
1 - Note sur l'acte sacrificiel dans l'Inde ancienne (1) : Génération divine, régénération sacrificielle - p. 1585
2 - L'aigle et le serpent : Note sur l'acte sacrificiel dans l'Inde ancienne (2) - p. 1593
3 - « Le grand Pan est-il mort ? » : Note sur le sacrifice animal dans l'hindouisme réunionnais, panthéisme, polythéisme et christianisme... - p. 1607
III - Madagascar
1 - Le Tanguin, poison d'épreuve à Madagascar : mode d'emploi - p. 1631
2 - Zafimahavita, contribution à l'ethnographie d'un village du sud-est malgache - p. 1659
3 - La troisième pierre du foyer : des clans et des clones dans la vallée de la Manañano - p. 1689
4 - Madagascar-Réunion : Éléments de comparaison sur la représentation de l'ancestralité - p. 1695
5 - Techniques sarcophages et devenir de l'âme (1) et (2) - p. 1709
IV - Île de la Réunion
1 - Vingt ans après - p. 1719
2 - Le spectre des couleurs à la Réunion : Le Miracle de la race de Marius-Ary Leblond (1914) - p. 1743
3 - Le juge, de quel droit ? le conflit du politique et du juridique : quand la chronique judiciaire
révèle une donnée archéologique du droit - p. 1767
POSTFACE
Le cyberauteur ou vulgarisauteur - p. 1773
ANNEXE - p. 1781
Exposition « Rues de Pondichéry » (110 bâches au format A0), catalogue
L'exposition est organisée en onze rubriques :
- « Fragments d'histoire » résume l'histoire de la ville ;
- « Le choc des civilisations » rappelle que, si les communautés religieuses cohabitent aujourd'hui,
l'histoire religieuse de Pondichéry a été une celle d'une confrontation ;
- « Indiennes » relate le rôle des toiles peintes produites par les artisans indiens dans le
développement des Compagnies des Indes ;
- « La ville coloniale » décrit les principes urbanistiques et architecturaux de la « ville blanche » ;
- « La ville tamoule », les spécificités de l'architecture et de l'art de vivre tamouls ;
- « Chromos » illustre la palette chromatique de la ville ;
- « Religiosité indienne » donne un aperçu de l'hindouisme de l'Inde du sud ;
- « Kolam, mathématiques naturelles » expose une tradition transmise de mère en fille qui déploie
dextérité mentale et manuelle ;
- « Rues et marchés » illustre la vie quotidienne et certains aspects de la vie économique ;
- « Instantanés » est une galerie de portraits sur le vif ;
- « Patrimoine » termine en image sur l'histoire française et le retour du territoire de Pondichéry dans
l'Union indienne, en 1956.
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